Lorsqu’elle n’y met pas expressément un terme, la municipalité se contente de poursuivre tant bien que mal les projets lancés lors de la précédente mandature.
Ne revenons pas sur la question de la salle de prière de nos concitoyens musulmans, les journaux locaux s’en font suffisamment l’écho et on peut faire confiance aux associations concernées pour assurer la défense de leur projet.
Quant aux autres points d’actualité :
– Après plusieurs démissions dans le groupe majoritaire, voici que l’épidémie gagne ceux de l’opposition. Ce conseil a donc vu l’installation d’une nouvelle conseillère municipale dans le groupe Ambition pour Mantes-la-Ville.
– La déclinaison locale des rythmes scolaires. Elle complique visiblement la vie des enfants et des parents, le CRIC s’est attelé à recueillir les données nécessaires pour en faire le bilan réel après un trimestre, à suivre donc.
– La gestion du personnel communal. Après le départ de plusieurs cadres et employés, la municipalité choisit de privilégier les économies en ne compensant pas tous les départs. Souhaitons que les nouveaux soient recrutés avant tout sur des critères de compétences.
– La police municipale accueille trois nouvelles recrues. La décision de les équiper d’armes a t elle été prise en concertation avec l’autorité de l’Etat et comment les missions de cette police municipale sont elles redéfinies ?
– L’urbanisme. L’objectif proclamé de la municipalité est surtout de limiter la croissance démographique pour ne pas avoir à développer et améliorer des équipements. La cession de biens immobiliers devant contribuer, là encore à des économies.
Au vu de la modestie de ces projets, on peut se poser quelques questions. S’agit il ici de prudence ou de manque d’ambition ? Une gestion de « bon père de famille » est elle vraiment à la hauteur des enjeux pour une ville de 20000 habitants en région parisienne ?